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Après plus d’un an de bêta, Qwant Junior est désormais disponible.
Il s’agit d’un moteur de recherche dédié aux enfants de 6 à 13 ans.
Deux versions sont disponibles : l’une dédiée à l’Éducation nationale et l’autre accessible à tout le monde.

Il y a un an quasiment jour pour jour, Qwant présentait à Najat Vallaud-Belkacem, qui était déjà ministre de l’Éducation nationale, une version Junior de son moteur de recherche.
Elle est désormais officiellement disponible, sous deux versions distinctes.

Hello Qwant Junior ! from Qwant on Vimeo.

Deux Qwant Junior, mais un seul accessible à tout le monde

La première, accessible via junior.qwant.com, n’est destiné qu’aux professeurs des écoles et aux élèves. Elle nécessite un code secret pour y accéder, qui est donné par l’Éducation nationale aux personnes concernées. Le moteur de recherche le présente comme un « outil citoyen » et laisse la possibilité aux enseignants de signaler du contenu inapproprié.

La seconde est accessible à tout le monde, sans aucune restriction, via cette adresse : qwantjunior.com. Cette déclinaison inclut des fonctionnalités supplémentaires comme les « tendances du jour » sur la page d’accueil, ainsi que des suggestions de recherche « sélectionnées pour les enfants ».

Des contenus triés sur le volet, par différentes techniques

Dans les deux cas, Qwant annonce qu’il « filtre toutes les images qui peuvent choquer » les plus jeunes (sexe, drogue et violence). Pour cela, il se base comme prévu sur une liste issue de l’Université de Toulouse, mais pas que. Lors de notre rencontre avec les équipes de Qwant, il nous avait en effet été précisé que cette liste avait a été retouchée « car il y avait des maillons faibles, des pages un peu limites ». Pour aiguiser son filtre, le moteur de recherche a notamment utilisé certains mots clefs que l’on retrouve sur des sites pornographiques.

La violence (sous toutes ses formes) est également un aspect pris en compte par Qwant Junior. Ce sujet « a finalement été plus complexe à gérer que le sexe notamment parce que ceux qui éditent des vidéos sont parfois très forts pour tricher » nous nous indiquait Éric Léandri, directeur général de Qwant (voir son interview). Mais ce n’est pas tout et ce dernier ajoutait qu’il y avait aussi une liste blanche de sites autorisés (éditée en partenariat avec des enseignants et le ministère de l’Éducation nationale) mettant en avant des valeurs pédagogiques. Cette dernière devrait régulièrement être mise à jour.

Pas de traque des jeunes utilisateurs, ni de publicité

Dans tous les cas, le filtrage des contenus n’est pas le seul engagement de Qwant. Le moteur de recherche ajoute qu’il « garantit l’impossibilité de tracer les requêtes des enfants », que l’historique n’est pas conservé et qu’il n’y a pas de publicité ou de produits marchands dans les résultats de recherche.

Sachez enfin qu’un concurrent de poids s’intéresse à ce marché : Google. Si le moteur de recherche ne semble pas encore avoir franchi le pas, sa plateforme de streaming YouTube dispose déjà d’une application dédiée aux enfants : YouTube Kids (pas encore disponible en France).

Accéder à Qwant Junior

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